Article du 24 février 2020 « OUI MAGAZINE » COMMENT CHOISIR SON PÉPINIÉRISTE ?

Pépinières : bons plans pour bons plants

 

COMMENT CHOISIR SON PÉPINIÉRISTE ?

Métier en péril ! Celui des pépiniéristes se fane au fil des saisons. Voici leurs conseils pour trouver l’artisan idéal et renouer avec ces amoureux du vivant.

Être producteurs de végétaux, pour les Jardins du Prahor, cela signifie partir d’une graine ou d’une bouture pour arriver à une plante finie, fleurie ou en végétation prête à être installée en pleine terre. ©lesjardinsduprahor

Pour l’achat d’un arbre, on a en général deux choix. D’un côté, les grandes surfaces et les jardineries, où s’alignent les mêmes espèces, souvent produites sous serre chauffée et/ou à l’autre bout de l’Europe (des troènes, thuyas, cyprès de Leyland pour l’ornement, des variétés classiques et universelles pour les plantes comestibles). De l’autre, les pépiniéristes du coin. Selon le terroir et les goûts de l’artisan en question, on y chinera tout un tas de végétaux étonnants, robustes et adaptés à la région.

Vite vu, dites-vous ? Résumé comme ça, le choix semble déjà fait. Pourtant, les clients délaissent les pépiniéristes en France. La profession est en péril. Selon un rapport de France Agrimer publié en 2017, 4 % des structures ferment chaque année depuis dix ans. Et un quart des pros craignent de devoir cesser leur activité à court terme.

Le pépiniériste Éric Lenoir, auteur du Petit traité du jardin punk, publiait à ce sujet il y a deux ans cet appel à l’aide : Combien de collègues sont, sans que ça se sache, au RSA, au chômage, ou salariés ailleurs ? Pas mal, en réalité. Dans cette profession de passionnés un peu dingues comme dans d’autres, le choix de la démarche intègre et artisanale est souvent synonyme de difficultés intangibles, de vaches maigres et de mal de dos. À nous, jardiniers naturels et amoureux du vivant de soutenir ces artisans par nos achats !

Le renouveau des permaculteurs

Vent frais à l’horizon, les adeptes de la permaculture et du jardin-forêt orientent le métier vers d’autres chemins. Lionel Giorgis, ex-ingénieur, découvre la permaculture au cours d’un stage et fonde la pépinière Sylve et fruit, en Trièves, où il vend depuis cinq ans localement des variétés fruitières adaptées à la montagne et résistantes aux maladies. Olivier Bernard, des Jardins du Prahor dans le Morbihan, a suivi lui un cursus commercial. Aujourd’hui, il produit et multiplie ses végétaux, surtout ornementaux, sans traitement chimique et dans une serre non chauffée. Même élan écologique pour Cécile Troux et Sébastien Tan, à Montauban, qui se consacrent aux plantes destinées à ceux qui cherchent l’autonomie alimentaire, selon un modèle qui ne demande quasiment pas d’énergie et de traitement. Voici leurs conseils pour trouver son pépiniériste.

1. Le bon pépiniériste est souvent celui du coin

Logique, il cultive ses plantes dans un climat et un terroir semblable au vôtre. Ses végétaux ont donc plus de chance de se plaire en emménageant chez vous.

2. Le bon pépiniériste reproduit lui-même ses végétaux

Sébastien Tan explique : Chez un pépiniériste, vous trouverez des jeunes boutures, mais aussi des pieds pour la multiplication, des pieds tout juste greffés, pas seulement des plantes toutes au même stade. C’est précisément la différence entre une jardinerie et une pépinière, qui multiplie sur place la majorité de ses plantes. L’écart est le même qu’entre un dépôt de pain et une boulangerie menée par un artisan.

3. Le bon pépiniériste s’adapte à votre terrain

Avant de vous vendre un arbre, le pépiniériste doit connaître la nature de votre sol, l’exposition de la future plante, le niveau de pluviométrie dans votre parcelle… Ces critères joueront sur le choix des espèces d’arbres mais aussi — s’agissant des arbres fruitiers — dans le choix des espèces de porte-greffes, qui ne supportent pas tous le même type de sol. Surtout, certains permettront une hauteur de 2 mètres de haut à l’âge adulte, d’autres, trois à quatre fois plus. Olivier Bernard confirme : On essaye de prendre le temps avec nos clients, une heure ou une heure et demi pour bien s’adapter et expliquer. On fait notre métier par passion, on ne veut pas que les plantes meurent une fois à la maison. 

4. Le bon pépiniériste vous surprendra

Les pépiniéristes opèrent une sélection patiente et progressive de leurs variétés, qui leur permet de proposer à leurs clients des plantes différentes, originales et adaptées à leur milieu. Tout l’art de leur métier tient dans leur capacité à reproduire, multiplier et faire prospérer des végétaux dans un contexte particulier. Certains utilisent dès le départ des plantes locales (pour préserver des variétés et des savoir-faire), d’autres misent sur des variétés plus exotiques, pour que l’on puisse manger des fruits issus de variétés lointaines mais produits dans le coin.

5. Le bon pépiniériste travaille de façon naturelle

Il fuit les serres chauffées, au bilan énergétique désastreux et les produits dont les noms terminent en « -cide ». Des systèmes permettant tout de même d’éviter le gel sont parfois installés, ceux-ci s’enclenchent uniquement quand la température devient négative. L’impact est minime par rapport aux serres chauffées tout au long de l’année qui simulent un climat estival continu.

À vous d’interroger votre pépiniériste, pour comprendre ses méthodes de travail et vous assurer qu’elles correspondent à vos valeurs.


Reportage France 5  » Silence ça Pousse « 

 

silence ça pousseREPORTAGE SUR FRANCE 5  » Silence ça pousse « 

Emission diffusée le vendredi soir à 21h40 sur France 5
Chaque semaine, Stéphane Marie et Caroline Munoz vous proposent 45 minutes d’immersion totale dans le monde du jardinage et dévoilent, toujours de manière concrète et originale, les petits secrets des pros, avec humour et poésie, pour que débutants comme confirmés apprennent à choisir, soigner et choyer leurs végétaux. Outre les séquences consacrées aux plantes et aux visites de jardins, deux nouvelles rubriques enrichissent le magazine. « Curiosité de la semaine » s’intéresse aux tendances actuelles dans le jardin. Puis ils reçoivent un invité venu partager sa passion et délivrer de nombreux conseils pratiques. Enfin, Stéphane Marie redonne bonne figure à un petit coin de nature délaissé, avec « Pas de panique ».
ALBIZIA

silence ça pousse   ……..       A la Pépinière Ecolo Le Jardin du Prahor

Albizia , Arbre à soie ou Mimosa de Constantinople.
Un reportage  lui sera consacré dans l’émission. L’équipe de tournage, très sympathique, est venue interviewer, Olivier pour découvrir cet arbre majestueux….

Replay de l’émission :http://www.france5.fr/emissions/silence-ca-pousse/diffusions/17-06-2016_493761

France 5 Silence ça Pousse


La Sarracenia – Une plante tueuse de frelon asiatique

Une plante tueuse de frelons asiatiques découverte à Nantes

Le Jardin des plantes de la ville a réalisé qu’une plante carnivore capturait ces insectes invasifs qui prolifèrent depuis quelques années en Europe.

Attiré par le nectar et les phéromones situés sur la lèvre de la plante, le frelon à pattes jaunes a plongé dans le long tube de la feuille, puis a « perdu pied et glissé dans le toboggan, et est resté piégé au fond où il a été mangé par des sucs digestifs », explique M. Perrocheau.

Si ces plantes carnivores sont installées depuis 2010 dans une tourbière d’environ 30 m² du Jardin des plantes, ce n’est qu’à l’automne dernier qu’un jardinier botaniste, Christian Besson, s’est rendu compte que les frelons asiatiques étaient attirés par les sarracénies, en les trouvant « assez facilement dans les urnes » (les feuilles) au cours de visites au public.

« Piège sélectif »

Etonné de cette découverte, Romaric Perrocheau décide d’étudier avec un entomologiste du Muséum d’histoire naturelle le contenu de 200 urnes. Chacune contient « en moyenne trois frelons asiatiques et trois mouches, mais jamais aucune guêpe, aucune abeille, aucun frelon européen », affirme le directeur du Jardin des plantes.

Ces plantes carnivores, originaires d’Amérique du Nord et qui n’ont donc « jamais vu de frelons avant », ont « inventé un piège très sélectif », se réjouit-il. Mais « on est loin d’éradiquer les frelons asiatiques », chaque sarracénie contenant « dix à quinze urnes et pouvant attirer  jusqu’à 50 insectes. Or, dans un nid de frelons, c’est 4 000 individus », souligne M. Perrocheau.

« La découverte est intéressante, mais on ne sait pas pour l’instant si c’est une découverte majeure ou mineure », tempère aussi Eric Darrouzet, enseignant-chercheur à l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte (IRBI) de l’université de Tours, qui coordonne depuis 2011 des projets de recherche sur le frelon asiatique.

Recherche de molécule pour concocter un appât

Contacté par le Jardin des plantes, le biologiste et son équipe sont « en train d’examiner les molécules libérées dans l’atmosphère par la plante pour voir quelles odeurs attirent le frelon (…). Capturer ces molécules et les identifier au niveau chimique n’est pas un travail simple et peut prendre une semaine ou un an », indique-t-il.

M. Darrouzet « espère » trouver dans la plante « une super molécule attractive » qui pourra être utilisée comme « appât » pour le prototype inédit de piège 100 % sélectif qu’il teste actuellement à Tours et qui devrait être commercialisé dès 2016.

La combinaison des deux pourrait à l’avenir être « un système de lutte très efficace contre le frelon asiatique », se risque Eric Darrouzet. Observé pour la première fois en 2004 dans le Lot-et-Garonne, le Vespa velutina nigrithorax, originaire de la région de Shanghaï (Chine), a colonisé depuis plus de 70 % du territoire national, et a essaimé aussi « dans le nord du Portugal, en Espagne, en Italie, en Allemagne et en Belgique », observe le chercheur. Aucun moyen d’éradication n’a encore été trouvé contre cette espèce invasive, qui attaque tous les autres insectes, les ruches, mais aussi l’homme.
En savoir plus sur : le monde .fr


L’Eau et le Jardin – Edition Ouest France

L'eau et le JardinL’eau et le jardin – parution 2015 – Monique Vincent-Fourrier

L’apprivoiser, la récupérer et l’économiser. Dans le jardin idéal, l’eau doit être omniprésente, mais sans gaspillage : couler d’une fontaine alimentée par une gouttière, ruisseler au jardin d’agrément jusqu’au bassin de rétention, irriguer les plantations sans déborder dans les allées…L’objectif de cet ouvrage est d’aider les jardiniers à créer un espace à vivre agréable où les contraintes liées à l’arrosage sont réduites au minimum et où l’eau utilisée au jardin ne provienne plus du robinet mais d’un système d’irrigation ou de récupération économe et fonctionnel.
Plus d’informations sur le site :Edition Ouest France

 


Frelons Asiatiques et Sarracenia ( carnivores)

Photos prises le 16 juin 2016…..ils sont bien arrivés les frelons…..

Ils se sont dirigés tout droit vers les urnes.

carnivores et frelonssarracenia

Plus efficace que tout autre piège

 

La digestions va se faire sur 2 à 3 jours.

sarracenia leucophylla


100 lieux pour les curieux Morbihan

100 lieux pour les curieuxParution mars 2016

Une description détaillée de 100 curiosités architecturales, patrimoniales, culturelles ou naturelles du département du Morbihan, alliant commentaires historiques et renseignements pratiques.

Le Jardin du Prahor y figure pour son esprit zen et ses lotus bretons

En vente sur internet (Fnac, Amazone, Leclerc….) et dans les librairies


Le Télégramme, avril 2013

Le Telegramme

Neurodon. Des jardins ouverts pour la recherche

 » Olivier Bernard, propriétaire et producteur écolo du jardin du Prahor, ouvrira 8.000 m² pour le Neurodon. Pour sa dixième année, le Neurodon, opération menée par la fédération pour la Recherche sur le cerveau et les Parcs et jardins de France, collectera des fonds, tout en mettant en lumière l’art des jardins comme expression de l’activité cérébrale. L’association des Parcs et jardins de Bretagne, créée suite à l’ouragan de 1987 pour réparer les dégâts consécutifs, se consacre désormais à la mise en valeur de ces sites remarquables.
8.000 m² à visiter au jardin du Prahor
39 propriétaires bretons se mobilisent, dont Olivier Bernard, jardinier écolo et producteur du jardin du Prahor. Respect de l’environnement oblige, il n’y a chez lui aucun traitement chimique ni pesticide : le jardin est entretenu manuellement et le paillage permet d’économiser sur l’arrosage, d’aérer la terre, de développer les racines. 99 % des plantes sont produites sur place et prospèrent dans les meilleures conditions. Maîtriser ce processus oblige à connaître parfaitement leurs besoins et à aménager le jardin en conséquence, notamment en fonction du calendrier lunaire. »

Site : Le Télégramme


Futura Science Magazine

Futura Sciences morbihanExtrait de l’article paru mai 2010  » Futura Science Magazine »

 » Ce jardin, créé par un passionné du jardin, Olivier Bernard, présente sur 12 000 m2, de nombreuses vivaces, des graminées ainsi que des plantes exotiques, dont des bananiers, des espèces aquatiques (nénuphars, prêles, lotus, etc.) et carnivores »

Site : Le savoir s’invite chez vous


Rustica

RUSTICA

Extrait de l’article paru Avril 2010

 » Mes bananiers sont bretons « 

Un an après l’ouverture du jardin du Prahor, situé sur la côte sud de la Bretagne, Olivier BERNARD a plus que jamais l’enthousiasme au cœur. Pourtant, son pari était risqué….L’an dernier, ce Nantais autodidacte, mu par un intérêt spontané pour les plantes ( » j’ai jardiné dès 14 ans ! »), avait décidé de créer un lieu agréable qui soit à la fois une pépinière et un jardin original pour le public. C’est ainsi qu’ il s’est installé à Arzal ( Morbihan).Ce jardin présente des vivaces, des graminées ainsi que des plantes exotiques, aquatiques ( nénuphars, prëles, lotus…) et carnivores. Le climat convient bien au bananier. Sa chance fut d’acquérir un terrain de 12 000m² riche en pieds mères. » J’ai été un parent attentif pour mes futures plantes, choisissant un mode de culture respectueux de l’environnement », explique Olivier BERNARD. Aujourd’hui le pari d’Olivier BERNARD est d’autant plus réussi qu’il a rejoint l’ Association des parcs et jardins de Bretagne

 

                     Site :Rustica